sextingAvec les mobiles, l’érotisme prend des formes surprenantes. Et parfois dangereuses pour ceux qui s’y livrent, notamment les moins de vingt ans.

Mater et se mon­trer,tel est le­ nouveau jeu éro­tique à la mode.­ Qu’ils cherchent­ à pimenter leur vie de couple, à­ créer le buzz ou simplement à satis­faire leur libido avec des inconnus,­ les Français se lâchent sur Internet.­ Selon l’Ifop, 8­ %­ des 18-69 ans ont­ déjà pratiqué l’amour à distance par ­webcam interposée, et un quart se­ dit prêt à sauter le pas (contre 17­%­ en­ 2009).­ Explication de François ­Kraus, qui a mené l’enquête et pu­blié ces statistiques en avril der-nier : « Anonyme et instantané, Internet libère les fantasmes ex­hibitionnistes et voyeuristes habi­tuellement dissimulés. Et, grâce à la généralisation des smartphones et des ordinateurs avec webcams in­tégrées, tout le monde peut mon­trer son intimité, extérioriser ses pulsions bien à l’abri derrière son écran, face à un nombre illimité de spectateurs ». Le cliché de l’exhibi­tionniste honteux qui arpente les rues avec son imperméable a pris un sacré coup de vieux …

Hyperconnectés et moins inhibés que leurs aînés, les 15-25 ans sont les premiers à se livrer au « sex­ting », le jeu coquin le plus pratiqué du moment, qui consiste à échan­ger des images sexy sur les réseaux sociaux. Un sur quarte a déjà envoyé des photos ou des vidéos de lui nu ou en sous-vêtements, et un sur trois a reçu un de ces « sex­tos ». Certains s’amusent aussi à filmer leurs ébats sexuels et à faire circuler ces vidéos (« sextapes ») sur le Web. D’autres font l’amour face à leur webcam en direct devant des spectateurs anonymes abonnés à un site de sexcams. Ou bien simu­lent l’acte sexuel face à la caméra avec un partenaire situé à distance, une forme de sexcam très en vogue: 34 % des jeunes se déclarent prêts à s’y livrer et 16 % sont déjà pas­sés à l’acte, deux fois plus qu’il y a quatre ans!

Le risque de la cyberdépendance. Rien d’étonnant, les moins de 25 ans appartenant à ce que les experts appellent la génération YouPorn, référence au leader mon­dial du X. « Ils ont eu accès très tôt au porno et sont désinhibés, analyse François Kraus. Lassés de la consommation passive de vidéos, ils recherchent l’interac­tivité et les sensations fortes ». Mais le sexologue Jacques Waynbergvoit aussi, dans ces pratiques, une façon de contourner la difficulté à com­muniquer : « Il est plus facile de simuler l’acte sexuel devant une caméra que de faire une vraie ren­contre qui oblige à se livrer », sou­ligne-t-il.

Autre danger, la cyberdépen­dance. « Au-delà de cinq heures par jour devant un écran, les dé­sordres psychosomatiques peuvent apparaitre: troubles de l’appétit, du sommeil.., » prévient Jacques Wayn­berg. Un risque qui n’a pas l’air d’ef­frayer les adeptes du sexting, des sexcams et des sextapes, les trois « S » du sexe 2.0.

Connaissez vous le sexting ? Effet de monde et vrai mode de rencontre

Signe des temps: le sexting est la nou­velle façon de s’initier à l’érotisme, parfois dès l’âge de 15 ans.

Envoyés en messages privés ou destinés au plus grand nombre, les sextos s’échangent frénéti­quement sur les portables et les réseaux sociaux comme Twit­ter ou Tumblr. Une déferlante d’images plus ou moins osées qui font rigoler ou fantasmer jusque dans les cours d’écoles. La « dedi­pix », photo où apparait une dédi­cace sur une partie du corps, fait un malheur chez les jeunes filles qui espèrent souvent en retour un commentaire élogieux. Et la « bifle », élégante contraction de « bite » et de gifle, qui relève davan­tage de la blague potache, est en vogue chez les garçons. Parfois, cela va bien plus loin.

« Le risque, c’est la surenchère », s’inquiète le Dr Sylvain Mimoun, qui voit défiler dans son cabinet des gamins effondrés après avoir réalisé les conséquences de leurs actes. Pour exister, il faut choquer. Du coup, les sextos sont de plus en plus trash.

Les adultes s’y mettent égale­ment nous avons eu un exemple sur une annonce ou un homme recherche une rencontre sexe en Poitou-Charente. Y compris les personnalités connues comme Rihanna, qui partage régulièrement avec ses fans ses photos sexy sur son compte Ins­tagram. Ou le parlementaire amé­ricain Anthony Weiner (qui bri­gue aujourd’hui la mairie de New York!), obligé de démissionner en 2011 après avoir posté par mégarde sur son compte Twitter des photos destinées à l’une de ses conquêtes qui montraient son sexe en érec­tion moulé dans son slip. Autant de scandales (on se souvient des mésaventures de la nageuse Laure Manaudou, pionnière du sexting en 2007) qui auraient pu être évités si les imprudents avaient pu utiliser à l’époque Snapchat ou Facebook Poke, les applications de photos éphémères qui ne laissent plus de traces. Enfin presque plus, puisqu’il est toujours possible de faire une capture d’écran avant que l’image ne s’autodétruise.

Échange de photos porno. Cer­tains « cybersexnautes » réservent leurs sextos à un cercle restreint d’amis, alors que d’autres prennent le risque de les rendre publics, cela fait partie du jeu. C’est le cas d’Éme­line, une Parisienne de 26 ans qui a pris l’habitude de poster ses pho­tos sexy sur le réseau Tumblr, où les clichés les plus osés sont auto­risés. « J’ai commencé par des pho­tos en sous-vêtements, puis je me suis mise nue. Maintenant, je n’hé­site pas à me caresser sur les pho­tos, mais je ne dévoile jamais le haut de mon visage ».

Ce qui lui plaît? Susciter l’émoi et recevoir en retour les sextos de par­faits inconnus. « C’est très excitant de savoir que la photo a été prise juste pour moi », confie Émeline, qui affirme avoir au quotidien une vie de couple épanouie. Son concu­bin est d’ailleurs autorisé à faire la même chose de son côté. « J’aime savoir que d’autres filles désirent mon copain et que d’autres mecs me désirent ».

Cette forme d’exhibitionnisme ne peut pas s’exprimer sur Face­book ou Instagram, où les images sexuellement incorrectes sont cen­surées. Mais les réseaux sociaux plus accueillants ne manquent pas. Ils ont même tendance à se multi­plier. Dernier en date: Pornosta­gram, un site d’échanges de photos porno créé par Quentin Lechemia, un entrepreneur lyonnais de 23 ans qui a flairé dans le sexting un bon filon. Avis aux amateurs …

Peut-être que certains d’entre vous pratique déjà le sexting, en tout ça c’est un vrai mode de rencontre coquin mais attention pour les plus jeunes.

maman18

Je ne connaissais pas cette pratique de sexting, je ferais désormais plus attention. C’est impressionnant ca ne tient à rien notre réputation et notre image. Le sexe sur internet c’est bien et pas bien attention à notre identité. Mais il faut quand même vivre mais dans la vrai vie, la vrai réalité.

Adiministrateur

Je ne vous le fait pas dire, ce site de rencontre propose des annonce de rencontre coquine mais notre role est aussi de prévenir des dérives. Ravi que cet article vous ai été utile, bonne journée

joel

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